La fin d’une famille. L’Affaire de Jack envoie des
lettres de son amant à Deb, l’épouse. Mais ce sont leurs enfants qui les lisent
et la fin de la famille reste seulement une question de temps. Jack, l’artiste,
essaie encore à réparer ce qui a été détruit, mais Deb ni peut et ni veut lui
pardonner. Leurs enfants cherchent aussi des stratégies de traiter la situation
– avec de pires conséquences. La famille peu à peu tombe en ruine et chacun
reste seul.
Ce qui m’a vraiment frappé, c’est la manière de
dessiner la chute d’une famille. Des émotions qui se transpirent dans de
minuscules choses mais qui sont décisives. Ce qui rend ce roman vraiment
digne d’être lu, ce n’est pas la grande histoire, ce qui se passe – il n’y en a
pas trop – mais la manière de développer les caractères, de montrer comment ils
essaient de s’y prendre avec la situation avec peu de succès. C’est avant tout les
enfants et leur incapacité et le fait d’être abandonné avec la séparation des
parents que je trouve présenté de manière convaincante. La peine avant tout de
la fille est omniprésente, mais les gens autour d’elle ne semblent pas s’en
rendre compte – je crains que cela soit bien réaliste.