Alex a choisi un
métier un peu particulier ; il aide les personnes d’une manière littéraire, c’est-à-dire
il travaille comme bibliothérapeute et propose des livres pour guérir ses
patients. Ces derniers sont bien divers, il y a Yann, un jeune homme avec des
traits autistes qui a de grands problèmes de s’ouvrir aux autres. Il y a Robert
Chapman, homme d’affaires un peu cynique. Il y a un footballeur qui ne peut pas
parler des livres avec ses collègues. Alex essaie de les guérir, mais en même
temps, lui aussi a besoin d’aide comme sa femme Mélanie vient de le quitter.
L’idée de la
bibliothérapie m’a frappée immédiatement. Guérir quelqu’un par lire des livres
et par en parler – une super idée. Il me faut admettre : je ne savais pas
que cette type de thérapie existe en réalité, je pensais que c’était une idée
littéraire. Je m’attendais à un livre où on parle des expériences de lecture,
où on analyse un peu les caractères des livres et où les livres jouent un grand
rôle. Le roman n’a pas vraiment accompli ces attentes parce qu’il s’agit plutôt
des problèmes des gens et avant tout d’Alex qui se sent un peu perdu et seul
après que Mélanie l’ait quitté. Pour cela, c’est beaucoup plus un roman romantique
qu’un roman des livres.
En somme, je
trouve l’idée de la bibliothérapie géniale et il y a vers la fin du roman une
phrase que j’aime bien citer : « Les livres ne peuvent pas tout,
mails ils accompagnent ceux qui ont besoin d’une dose d’imaginaire pour s’extirper
du réel. » Quoique je n’aie pas lu le livre auquel je m’avais attendue, il
y avait beaucoup d’imaginaire pour quelque temps de fuite de la réalité.